Du Liban aux eaux turquoises du golfe persique.

Nature morte aux narguilés, quelque part près de la frontière syrienne, dans un café au bord de la route servant de délicieux falafels

Lac Tiberias, vue d’Umm Qais. Alors que je termine ce dessin inoffensif d’une cabane décatie avec vue imprenable sur le lac et les splendides montagnes de la région frontalière, un soldat jordanien (qui faisait sa prière dans les herbes, à côté) s’approche et m’annonce qu’il est interdit de dessiner cet édifice, propriété de l’armée. Il saisit alors mon carnet et s’apprète à en déchirer la page coupable lorsque je l’arrête dans son mouvement et lui déclare, en montrant ma carte de résident, que je suis de la police… Dubitatif, après avoir scruté ma carte en plastique, il me déclare enfin libre. “لا مشكلة” Soulagé, je m’esbigne, convaincu en passant de son analphabétisme.

Près des salines de la mer morte, cet endroit désolé, rongé méthodiquement par les usines de potasse qui ont toutefois, dans un hypocrite ménagement des maigres resources arboricoles du pays, laissé les arbres “intacts”, juchés sur leur monticule de terre comme d’hallucinantes plantes vertes empotées, disséminées dans ce désert salé…

The huge rabbit-looking oryx mascot holding proudly its purple torch for the benefit of the 2010 World Indoor Championships in Doha
Pascal,你的画越来越棒了,简洁,好构图、好色彩!期待等好的画画!